Macron : un premier ministre chargé de la planification écologique
Lors de son débat avec Marine Le Pen, Macron a réaffirmé ce qu’il avait annoncé un peu plus tôt, dans son discours de Marseille du 16 avril : il donnera au premier ministre la charge de la planification écologique.
Voilà une mesure forte, propre à changer la donne, et qui offre aux jeunes une vision plus enthousiasmante de l’avenir.
En effet, le premier ministre est le seul capable d’assumer la tranversalité des enjeux, et d’arbitrer les décisions qui sinon se révèlent souvent en défaveur de l’écologie, pour un statu quo « bon teint ».
C’est une mesure que nous évoquions dès le lancement de notre magazine. Serge Papin, président du groupe U, que nous interrogions en 2009, nous confiait : « Le vrai premier ministre du gouvernement doit être, désormais, le ministre du développement durable. »
Le président-candidat a même détaillé l’organisation gouvernementale qu’il compte mettre en place. Ce premier ministre sera «appuyé par deux ministres forts», dédiés l’un à la «planification écologique territoriale», et l’autre à la « planification énergétique».
Deux thèmes qui sont à la hauteur des enjeux mis en avant par la guerre en Ukraine d’une part, et les fortes attentes des Français d’autre part quant à leur vie quotidienne.
Même si l’on sait que tout ne se fera pas en cinq jours, ni même en cinq mois, ni même en cinq années, ce programme va dans le sens de l’histoire. Il a l’immense avantage de n’être pas une simpliste volonté de revenir en arrière, de rejouer le film, vers un passé fantasmé d’une France d’hier soit-disant heureuse, qui n’a jamais existé, et qui de toute manière n’a plus aucun sens puisque le monde a changé.