Elisabeth Borne, première ministre pour mener la planification écologique
En attendant la nomination des membres du gouvernement d’Elisabeth Borne, et sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée Nationale, qui donneront le ton de son action sur le plan écologique, on peut relever d’ores et déjà relever quelques indications, en regardant son parcours, et en écoutant son premier discours.
Elisabeth Borne a été ministre de la transition énergétique, en remplacement de François de Rugy. Sans véritables marges de manœuvre, et sans l’aura d’un Nicolas Hulot, elle n’a pas eu l’occasion de marquer cette période de son empreinte. Il faut dire qu’elle n’y est restée qu’un an, en 2019-2020, dans le gouvernement d’Edouard Philippe.
Du côté de son discours de passation de pouvoir, le 16 mai dernier, le seul point de sa future action mis en avant a été celui du « défi climatique et écologique, sur lequel il faut agir plus vite et plus fort. » Signe que les promesses du candidat Macron seront bien au cœur de l’action gouvernementale.
Elle a donné des indications également sur sa méthode : « Je suis convaincue que nous pourrons le faire en associant encore davantage les forces vives de nos territoires, parce que c’est bien au plus près des Français qu’on trouvera les bonnes réponses. »
Des orientations vers des actions décentralisées, une participation citoyenne… la mobilisation de toutes les énergies pourrait être un formidable levier. Encore faudra-t-il des actes symboliques forts dès le début, et une capacité d’entraînement sur la longue durée hors du commun.
